C'est parce qu'il est né à Bordeaux, le 9 juin 1904 que , dans la résistance Pommiès adoptera le pseudonyme : LE BORDELAIS.

Après deux années passées à l'école militaire spéciale de Saint-Cyr, il est nommé Sous-Lieutenant au 144e RI, en 1926.
Diplômé d'Etat-Major de l'Ecole Supérieur de Guerre dix ans après, il devient Capitaine et part à Prague comme élève à l'Ecole supérieure de Guerre Tchécoslovaque.

En 1938, il est est à Lyon où il organise tout en le dirigeant le « Bureau de centralisation des Renseignements » de la XIVe région militaire (Lyon) où il crée un centre important de contre-espionnage sous les ordres du Lieutenant-Colonel Schlesser. Le 5 janvier 1940, il va rejoindre ce dernier à Paris, ce qui lui permettra le moment venu, de mettre à l'abri d'importantes archives.

Le 25 juin 1940, ses services sont dans les environs de Bordeaux d'abord au 2e Bureau subdivisionnaire de Tarbes puis à celui de Pau.

Le 2 septembre 1940, Pommiès est capitaine de la 5e Compagnie du 18e RI. à Pau.

Le 15 novembre 1940, le colonel d'Anselme lui confie la « Mobilisation Secrète » de l'armée dans les Landes, les Basses-Pyrénnées, l'arrondissement de Mirande et les Hautes-Pyrénnées et le 1er novembre 1942 il remplace le chef d'escadron Chanson comme officier de la « Mobilisation Secrète » de la 17e division militaire.

Le 11 novembre 1942 : l'armée de l'armistice est dissoute. Promu commandant peu avant, Pommiès va garder, dans une vie désormais apparemment civile, tous ses contacts militaires.

Dans le cadre de l'ORA, il pourra ainsi constituer clandestinement le Corps Franc «P». Cette glorieuse aventure se terminera le 7 septembre 1945 à Berlin où il défilera victorieusement à la tête de ses hommes du CFP 49 RI.

De 1946 à 1956, il commande l'école des troupes aéroportées de Pau, puis le 4e Régiment de Cuirassiers. Il va ensuite, comme auditeur, à l'Institut des hautes Etudes de la Défense Nationale. Puis il assume divers commandements dont celui de la subdivision de Pau.

En 1956 et jusqu'en 1958, il reçoit la responsabilité du secteur de Tiaret( Algérie). Il est finalement Adjoint au Général qui commandait en Allemagne la 5e DB, puis est promu Général de Brigade.

C'est sur sa demande qu'il quitte l'armée quelque temps après et s'installe à Pau avec sa famille. C'est près de cette ville, à Arbus, qu'il meurt le 16 septembre 1972.