- Histoire du 49 R.I. -

Le C.F.P. devient le 49 R.I.

Après regroupement dans la région de Saulxures, Cornimont, , Le Corps Franc Pommiès cesse de vivre comme unité F.F.I. pour devenir le 49ème R.I. ancien Régiment de Bayonne et à ce titre continuer son épopée jusqu'en Allemagne.

- Le 23 février 1945, le 1er Bataillon ( BALADE ) quitte Cornimont en camion, puis par : Le Thillot, Saint-Maurice, Bussang, Saint-Amarin, Than, Cernay, Colmar, Sélestat, Strasbourg, arrive à Reitweiler. Il est réparti dans plusieurs villages : Eckwersheim, Quartzenheim, Rewiller, Harth, où il double le 2ème Bataillon du 7ème R.T.A. qui va lui céder une partie de son personnel, ses armes et son matériel. (matériel moderne américain).

Reitweiler (P.C. et C.B.1) Rummersheim (1ère Cie), Gimbrett (2ème Cie), Durningen (3ème Cie), Kleinfrankenheim (C.A.1), sont les lieux où le 1er Bataillon s'est transformé, reconstitué, équipé et réarmé. Nombreux sont les camarades qui venus de toutes parts au C.F.P. vont le quitter pour rejoindre leur arme d'origine. Ils partent avec regret, mais d'autres éléments comblent les vides. Le 8 mars, le dernier de ceux qui doivent partir, le chef d'escadron BALLADE quitte son Bataillon et en passe le commandement au Commandant LACAPELLE.

Le 49ème R.I. est incorporé à la 3ème D.I.A. et va participer aux opérations de cette Division.

 

La Garde du Rhin.

- Le 15 mars 1945, le 3ème Bataillon s'organise défensivement à Herlsheim; le lendemain, il est relevé par le 1er Bataillon du 9ème Zouaves.

- Le 17 mars, le 1er Bataillon après un regroupement de quelques jours à Truchtersheim, monte vers le nord et, par Bitchwiller va gagner Roppenheim où il va monter la garde en secteur défensif sur la rive gauche du Rhin entre la voie ferrée de Bienheim et le Rhin.

- Le 18 mars, les autres unités du régiment sont réparties entre Bienheim Neuhausel et Fort-Louis.

- Dès le 19 mars, le 1er Bataillon a son premier blessé, CHAMBADENDE, de la 1ère Cie, le lendemain, des tirs de harcèlement de 88 sur Neuhausel et Ropenheim tuent le chasseur SEGUI et blessent le sergent DUPONT tous deux de la C.A.1.

- Le 21 mars, le 1er Bataillon est relevé dans le secteur de Fort-Louis par des éléments du 5ème R.T.M., et se déplace pour relever le 1er Bataillon du 9ème Zouaves.

- Le 22 mars, relève du 2ème Bataillon par des éléments du 5ème R.T.M.

- Le 25 mars, pour fêter les Rameaux, le Capitaine DOUMENC envoie un de ses mortiers tirer sur une casemate allemande d'où partent des tirs de fusil- mitrailleur, mais il écorne seulement le bord de la tourelle.

Journellement des tirs de harcèlement s'abattent sur le secteur, malheureusement, les balles ennemies blessent et tuent des hommes : à la 2ème Cie, FORESTIER est blessé le 21, THIVILLIERS le 22 à son poste de guet et mourra quelques jours plus tard à l'hôpital, BRANDELEY le 25 ; à la 1ère Cie, le 22, ANDREANI saute sur une mine, il est grièvement blessé, le 27 BAGNERES est blessé. A la 3ème Cie, le 29, un tir de mitrailleuse blesse grièvement NICOLEAU et son camarade DUCHENE se portant à son secours est fauché par une nouvelle rafale.

Dans la soirée du 29 mars, le 1er Bataillon est relevé par le 23ème R.I.C. et le le 2ème Spahis Algériens, la garde du Rhin prend fin. C'est le départ pour l'Allemagne.

 

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